Effectuer une recherche


« École C » : Le GARAF mis à contribution pour préserver la richesse faunique et floristique!

Lors de l’annonce du concept retenu pour la construction de l’école C, l’automne dernier, la Commission scolaire des Chênes avait fait part de sa préoccupation pour le respect de l’environnement immédiat de la future école (secteur de l’Érablière, rue Victorin).

Les travaux ayant débuté tout récemment, la commission scolaire juge opportun de faire le point sur les démarches menées à cet égard, plus précisément par le Groupe d’aide pour la recherche et l’aménagement de la faune (GARAF).

En effet, le GARAF (élèves, enseignants, techniciens) et d’autres intervenants (exp) ont réalisé des travaux d’inventaire, afin de déterminer quelle richesse faunique et floristique se cache réellement dans ce boisé.

La flore

Le responsable du GARAF et enseignant à l’école secondaire Jean-Raimbault, M. Pablo Desfossés, explique que de façon générale, le site abrite une érablière à sucre mixte. Les principales espèces arborescentes observées sont l’érable à sucre, l’érable rouge, le chêne rouge, le frêne, le bouleau jaune, le bouleau blanc, le sapin baumier, l’épinette et la pruche du Canada. Il semble qu’aucun noyer cendré susceptible d’être désigné menacé ou vulnérable ne soit présent sur le site, bien qu’il soit connu dans le secteur.

« Nous avons réalisé nos inventaires fauniques sur un territoire qui dépasse le site de l’école C.  Il est essentiel d’étendre notre champ d’action afin de bien identifier les habitats potentiels pour les espèces susceptibles de se trouver dans ce type de boisé, » précise M. Desfossés. Ainsi, certains milieux humides qui sont exclus du site de l’école C pourraient loger certaines espèces, comme la salamandre à quatre orteils, une espèce à statut précaire.

La Faune

Dans le cadre de leurs travaux, les élèves du programme GARAF de l’école Jean-Raimbault ont aussi recensé plusieurs espèces dont la grenouille verte, la salamandre cendrée, la grenouille des bois, la rainette crucifère, la salamandre maculée, la salamandre à point bleu et la salamandre à deux lignes. Les équipes de quatrième secondaire ont trouvé certains mammifères comme la souris sylvestre, la musaraigne et le polatouche.

« Nous ne prétendons pas avoir fait la lumière sur toute la biodiversité du secteur. C’est pourquoi nous invitons les gens à nous transmettre leurs observations sur la présence d’espèces dans le secteur », de dire M. Desfossés.

Réduction des impacts

Les travaux du GARAF ne sont pas terminés.  Ils se poursuivront durant la construction de l’école C.

« De cette façon, nous souhaitons contribuer à l’augmentation des connaissances du milieu où l’école sera érigée. Nous pourrons aussi intervenir selon les situations qui pourraient mettre en péril certains habitats ou certaines espèces. Il faut toutefois être conscient du fait que la construction de tout bâtiment a des impacts sur l’écosystème.  Cependant, avec la participation des différents intervenants, dont GARAF, il est possible de concerter nos actions et  de réduire ces mêmes impacts lors de la réalisation des travaux, » affirme pour sa part la directrice générale de la Commission scolaire des Chênes, Mme Christiane Desbiens.

À la fin des travaux, les efforts du GARAF se poursuivront, de telle sorte que les intervenants comptent bien aider les différents écosystèmes à retrouver leur équilibre.

À la suite des inventaires énumérés plus haut et à la lumière des préoccupations exprimées tant par les citoyens que la Commission scolaire des Chênes et la Ville de Drummondville; le GARAF et le Service des ressources matérielles de la commission scolaire ont échangé sur l’importance de conserver, dans la mesure du possible, la biodiversité présente sur le site.

« Étape par étape, la construction de l’école s’est orientée sur la réduction des impacts environnementaux, guidés par les principes du développement durable, » conclut M. Desfossés.



Le GARAF (élèves, enseignants, techniciens) et d’autres intervenants (exp) ont réalisé des travaux d’inventaire, afin de déterminer quelle richesse faunique et floristique se cache réellement sur le site où sera érigée l’école C. La salamandre à point bleu, que l’on voit sur l’une des photos, fait partie des espèces recensées dans le boisé.